» que je ne peux plus me tenir sur mes
jambes.
» Oh ! ma chère tante, reprit-il, je serai bien fâché de votre peine, sans doute, et je vous l’épargnerais moi-même si j’osais entrer dans un cabaret dans ce quartier-ci, mais c’est trop près de chez nous. Monsieur l’abbé le saurait, car il y a toujours des mauvaises langues qui ne se plaisent qu’à nuire au monde, et cela me ferait tort… D’une autre part, les cabaretiers sont si fripons, qu’ils tromperont mam’selle Suzon ; ainsi vraiment il faut que vous fassiez encore cette petite corvée-là. Pour ne pas vous fatiguer, vous irez tout doucement. Nous avons le temps d’attendre ; il n’est pas encore l’heure de souper.
» Eh bien, puisque vous n’êtes pas pressé, riposta ma tante, vous pouvez bien faire la galanterie toute entière. Allez chercher votre vin vous-