ser de sa complaisance, et que, si
bonne que voulût être une maîtresse
pour un premier jour, une domestique
ne devait pas s’oublier au point de se
méconnaître.
« Qu’appelles-tu, domestique et maîtresse ?… Eh, ma chère enfant, tu oublies donc que je t’ai dit que tu serais demoiselle de compagnie ? Je ne t’ai prise que sur ce pied-là, et jamais tu n’auras d’autre service à faire, chez moi, que celui du plaisir et de la fortune ».
Tous ces discours me paraissant des énigmes, je ne savais que répondre.
« Repose-toi encore, me dit-elle, j’attends quelqu’un de très comme il faut qui doit venir dîner avec nous, et dont je veux te faire faire la connaissance. Je viendrai t’avertir quand il sera l’heure de faire ta toilette, et tu verras bientôt que tu ne seras pas fâchée d’avoir quitté ton hôtel pour ma maison ».