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GENEVIEVE.

Pendant tout le dîner, il me dit les choses les plus obligeantes, à ce qu’il crut, et moi aussi… et nous nous trompions tous deux…

Il m’engagea à être bien complaisante pour cette bonne tante… (qui venait de m’agréger si bénignement dans sa famille… ce qui me rappela bientôt l’autre parent, qui m’avait voulu encousiner auparavant…) à bien faire tout ce qu’elle me recommanderait, et m’assura que si je me prêtais à ses vues obligeantes, elle me rendrait heureuse, que lui-même se chargerait de contribuer à ma fortune.

Tout cela était fort clair, si j’avais su l’entendre, mais ça me passait encore… je m’aperçus seulement qu’il glissait, à cette nouvelle parente, une bourse de louis qu’elle empocha très-bien ; puis il se leva de table en me disant que je le reverrais bientôt, et sortit…

La dame alors me dit qu’il était temps

  II.
L