profitant de l’obscurité, s’éloignèrent du
champ de bataille, et se confondirent
dans la foule des passagers qui riaient
aux éclats… et aucun des quatre acteurs
ne fut même deviné.
Le premier transport de la colère de ma tante exhalé, elle réfléchit prudemment qu’il valait mieux ne pas rébruiter l’aventure, puisqu’aussi bien, nos témoins hors de nos mains, nous ne pouvions plus désigner les coupables… d’autant que plusieurs moines, dans le coche, portaient des barbes comme celle qui m’avait chagrinée, et que tous les hommes devaient avoir l’auteur du manque de respect dont se plaignait ma tante… Elle me dit donc tout bas de n’en plus parler, et de quitter aussi nos places, tant pour n’être pas reconnues non plus, que pour n’y pas être encore exposées à de nouvelles témérités de la part de ces enragés démons… Car c’est ainsi qu’elle les appelait.
Nous montâmes l’une après l’autre,