drait du bien, me revenant à l’esprit, je
remontrai à cet honnête homme que
la fin tragique du boulanger, mon premier
prétendu, même le bras cassé du
second, le tabellion qui m’offrait la survivance
de sa femme, devaient le faire
réfléchir sur le danger qu’il y avait à
s’attacher à moi… mais il n’en voulut
pas démordre.
Il me dit que les punitions étaient pour les coupables, et qu’il n’en avait pas à redouter ; qu’il n’était point ivrogne, comme le boulanger, ni mari perfide, comme le tabellion, et qu’il mettrait tout son devoir et son plaisir à me rendre heureuse… Et de suite, sans attendre ma réponse, il m’écrivit et me signa, au lieu d’un engagement de comédie, une promesse de m’épouser sitôt notre arrivée, et avant mes débuts à la ville où il allait… Il pria ensuite le conducteur de la diligence, qu’il invita à boire un coup avec nous, de lui faire descendre une malle qu’il avait dans le