bien doucement, pour ne pas réveiller
sa femme, dont il craignait une semonce…
Peu après, en se remuant et s’alongeant à côté de moi, qui tenais la place de cette épouse mal avisée, qui le cherchait alors où il n’était pas… il me toucha… On sait que le vin donne quelquefois des fantaisies… En me touchant, il se trouva sans doute étonné de quelques différences qu’il crut remarquer dans les formes… car sa femme était déjà d’un certain âge ; il voulut continuer son examen de vérification, et en palpant toujours pour vérifier, il me réveilla… Moi, pensant bonnement que c’était ma maîtresse qui s’était ravisée et était revenue, je lui dis : « Eh quoi, madame, vous voilà déjà de retour ?
» Oh, oh ! dit-il à son tour, me reconnaissant à la voix, ma main ne me trompait pas, et je sentais que