» ma femme avait fièrement rajeuni !
Mais, ventrebleu, l’occasion est trop
belle, et je ne la manquerai pas ».
Alors il se mit à m’embrasser. « Oh !
mon cher monsieur, lui dis-je, éveillée
tout-à-fait et par ses gestes, et par
l’effroi que me causait sa voix, que
je reconnaissais aussi, pardon, c’est
madame qui m’a forcée à coucher
dans son lit ; mais, de grâce, laissez
m’en sortir. Non pas, morbleu ! reprit-il,
en me serrant le plus fort et le
plus conjugalement possible, puisque
ma femme vous a fait tenir sa place
dans son lit, il est juste aussi que vous
y jouiez son rôle ». Et poussant toujours
sa pointe, comme on dit, il cherchait
à en venir à son but.
J’avais beau le prier, le conjurer, crier, même : « Je ne connais et je n’entends rien, disait-il, en agissant toujours, je suis dans mon lit, dans ma possession, et j’ai le droit de propriété et d’exploitation sur tout ce qui