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MA TANTE


» sa femme était là. — Eh mais le lit où était la femme du tabellion, touchait au vôtre !… Vieux ou jeunes, mariés ou garçons, vous m’avez déjà dit, ma tante, et je le vois bien par moi-même, que les hommes en cherchent et en prennent par-tout : je vous le répète encore, ça ne sert à rien de se méfier d’eux, il faut les fuir tout-à-fait… Oh ! menez-moi vîte dans un endroit où il n’y en ait pas.

» En ce cas là, viens donc avec moi : c’est pour ça que je te mène au presbytère ; c’est comme s’il n’y en avait pas, là. — Mais n’y a-t-il pas monsieur le curé. — Oh ! Jésus ! qu’est-ce que tu vas penser et dire là ! c’est un blasphème, ça, ma nièce ! et tu t’en confesseras… C’est un saint homme, je t’en ai prévenue : j’ai déjà demeurée un an chez lui jadis… et, sans vanité, je te valais bien dans ce temps-là, si ce n’est pour la figure, au moins pour certains autres agrémens… dont