» habit) ; mais pour qui je suis, c’est
plus aisé à savoir, et je peux le dire
sans honte, car je n’ai jamais rien
fait dont je doive rougir, et qui m’oblige
à cacher mon nom. Je m’appelle
Geneviève Dubu, fille de feue madeleine
Dubu, jadis blanchisseuse près
de Neuilli.
» Geneviève Dubu ! s’écria le voyageur qui venait d’interroger ma tante… conducteur, il y a des places dans la diligence, faites-y entrer cette femme avec sa nièce ; je paierai pour elles deux ».
Le conducteur ouvrit donc la portière, et nous engagea à monter… et comme il n’était pas raisonnable de s’obstiner à passer la nuit sur le chemin, nous y consentîmes. Le postillon fouetta, et nous partîmes sans deviner encore qui pouvait être celui qui se chargeait ainsi des frais de notre transport.