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MA TANTE


» que ses traits n’offraient pas aux yeux… Elle s’est faite estimer et chérir du seigneur de notre village et de son épouse, qui m’ont pardonné mes sottises à cause d’elle. Ils nous ont protégés, gratifiés et favorisés d’abord dans une petite entreprise qu’ils nous ont procurée, et que les soins et l’intelligence de ma femme ont rendue bien plus profitable encore… en peu de temps notre fortune a pris de l’accroissement ; nous avons multiplié nos fonds, augmenté toujours notre commerce et notre travail en proportion ; et aujourd’hui nous nous trouvons à la tête d’une maison considérable, et possesseur d’une fortune solidement assurée…

» C’est à vous, ma bonne et vertueuse Geneviève, à qui je la dois, ainsi que toutes les satisfactions pures dont j’ai joui jusqu’à présent, et je mettrai mon plaisir et mon devoir à vous en témoigner ma reconnaissance.