Page:Dostoïevski - Krotkaïa, trad. Halpérine, 1886.djvu/46

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avoir cette pensée : Quel sera le pire des deux malheurs ? Qu’y a-t-il de plus mauvais à prendre, le marchand ou l’usurier de Goethe ? Voilà la question !… Quelle question ? Et tu ne comprends pas même cela, malheureux ! Voilà la réponse sur la table. Mais encore une fois, pour ce qui est de moi, je m’en moque… qu’importe, moi ?… Et au fait, suis-je pour quelque chose là-dedans, oui ou non ? Je ne puis répondre. Il vaut mieux aller me coucher, j’ai mal à la tête.


III

Je n’ai pas dormi. Comment aurais-je pu dormir ? le sang battait dans mes tempes