Page:Dostoïevski - L’Éternel Mari, trad. Nina Halpérine-Kaminsky, 1896.djvu/43

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ment et sans bruit essayé la serrure et tiré sur la poignée ; « et, sans aucun doute, il avait son idée ». Veltchaninov était décidé à savoir le mot de l’énigme ; il attendait le moment avec une sorte d’impatience ; il brûlait d’envie d’ôter brusquement le verrou, d’ouvrir la porte toute grande, de se trouver face à face avec son épouvantail, et de dire doucement : « Mais qu’est-ce donc que vous faites ici, mon cher Monsieur ? » C’est ce qui arriva : quand il eut choisi son moment, il tira brusquement le verrou, ouvrit la porte toute grande, et faillit buter dans le monsieur au crêpe.