qui fait la beauté ! Rappelez-vous donc que vous êtes un débris de l’aristocratie russe ! Vous êtes le représentant des sentiments les plus raffinés, les plus chevaleresques, et des meilleures manières ! Est-ce que Marie[1]n’a pas aimé Mazeppa ? J’ai lu que Lauzun, un séduisant marquis de la cour de Louis… Je ne sais plus quel Louis… déjà vieux, conquit une des premières beautés de son temps !… D’ailleurs, qui vous a dit que vous êtes un vieillard ? Qui prétend cela ? Est-ce que des hommes comme vous vieillissent ? Vous, doué si richement de sentiment, de gaieté, d’esprit, de force vitale, d’exquises manières ! Allez quelque part aux eaux avec une jeune femme, une beauté comme Zina, par exemple, — je parle d’elle comme terme de comparaison, — et vous verrez quel effet colossal vous produirez, vous, un débris de notre aristocratie ; elle, une beauté royale ! Elle marche solennellement
- ↑ La fille du prince Kotchoubey.