malheur !… Oh !… pourquoi êtes-vous venu ?… Je vous confie mon trésor, mon ange ! Conservez-la, prince. Écoutez la prière d’une mère ! Quelle mère pourrait blâmer mon chagrin ?
— Maman, assez ! murmure Zina.
— Vous la défendrez, prince, votre épée luira si les calomnies osent la toucher !
— Assez, maman, ou bien…
— Mais oui !… mon épée !… murmure le prince. Je veux que le ma-mariage se fasse tout de suite… je… je com-commence maintenant seulement à vivre !… Je veux envoyer tout de suite à Dou-kha-khanovo… J’ai là des brillants, je veux les mettre à ses pieds !…
— Quelle fougue, quels transports, quelle noblesse d’âme ! Et dire, prince, que vous vous seriez perdu dans ce désert ! Je ne cesserai de le répéter… Je ne puis penser sans horreur à cette infernale…
— Mais que pouvais-je faire ? j’avais si peu-peur !… pleurniche le prince. Ils vou-