avoué à ma mère que lorsque la plaie fut cicatrisée ; ce n’était d’ailleurs qu’une égratignure. C’est ce même jour-là qu’il a jeté des pierres aux camarades et vous a mordu le pouce à vous-même. Dans quel état il était, vous pouvez juger.
Que fallait-il que je fisse ? J’avais agi sottement. Quand il est tombé malade je n’ai pas été lui pardonner, c’est-à-dire faire la paix avec lui, et je m’en repens.
Il est vrai qu’il y avait de ma part une raison particulière. Vous savez maintenant toute l’histoire… J’avoue quand même que je n’ai pas bien agi…
— Comme c’est dommage, s’écria Chestomazov, de n’avoir pas connu plus tôt vos relations ; autrement je serais déjà venu vous trouver pour vous amener chez lui. Vous me croirez si vous voulez, mais même dans son délire, il parlait de vous et vous ne savez pas combien vous lui êtes cher. Est-il donc pos-