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Page:Dostoievski - La femme d'un autre.djvu/108

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— Mais non ! mais non !… protesta Ivan Andreïtch, qui ne savait trop s’il devait se réjouir ou s’attrister de ce lever d’une nouvelle lune ; mais, ma chérie, il te faut des distractions… à ton âge…

— Point du tout ; toi seulement, Coco chéri !

— Ô-ô-ô-h !…

Ivan Andreïtch n’en croyait pas ses oreilles.

— Écoute, Cocotte…

— Ah ! ne m’appelez pas comme ça, dit madame Schabrine avec dignité.

— Bien ! bien !

(Les attitudes dignes de sa femme avaient toujours eu sur Ivan Andreïtch un effet irrésistible ; il se hâta de changer de ton.)

— Eh bien, ma chère, je ne puis te dire à quel point ta résolution me comble