Page:Dostoievski - La femme d'un autre.djvu/121

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van. Il était si troublé que dans le premier moment « il s’arrangea » pour n’occuper que la moitié de la place ; mais bientôt, ayant tâtonné dans la nuit des franges, il s’aperçut qu’il était seul, et cela lui fut une consolation.

Il s’installa même et, par comparaison, trouva sa situation commode, presque agréable.

Cependant M. Torogov s’assit sur le divan.

— Veuillez attendre, barine, elles[1] seront bientôt là.

Glafira ne se fit pas longtemps attendre.

En la voyant entrer, Torogov se lève, le sourire et le baiser aux lèvres ; mais elle met un doigt sur sa bouche et dit d’un ton affable :

  1. Les domestiques russes parlent de leur maître ou de leur maîtresse à la troisième personne du pluriel.