Page:Dostoievski - La femme d'un autre.djvu/122

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— Soyez le bienvenu, Alexey Pétrovitch. Imaginez-vous que je cherche partout mon mari.

De la main, elle indique le dessous du divan. Torogov ouvre de grands yeux, puis tout à coup, n’y tenant pas, tombe assis sur le divan en pouffant de rire. Glafira fit chorus.

— Mais, demanda Torogov dès qu’il put parler, avez-vous bien regardé sous les lits ? vous savez que c’est la retraite habituelle d’Ivan Andreïtch.

— Voulez-vous bien vous taire ! Que dites-vous là ! Je n’ai jamais cru un mot de cette absurde histoire ; Ivan Andreïtch peut avoir des ridicules, mais je le crois incapable d’inconduite.

— Cette incrédulité vous honore. Pourtant ne laissez pas de regarder sous le lit, je vous le conseille.