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Page:Dostoievski - La femme d'un autre.djvu/130

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— C’est cela, c’est bien cela, sous un divan comme celui-ci, dit Torogov en se baissant pour soulever les franges du divan.

On entend un froissement sur le parquet.

— Imaginez-vous, reprend Torogov, que ce lit sous lequel j’avoue que nous étions deux n’était pas à beaucoup près aussi large que ce divan. Ivan Andreïtch se tenait sur le ventre.

— Ah ! le malheureux ! soupire Glafira… mais non, ce n’est pas possible, je ne vous crois pas…

— Pourtant, si monsieur était là, insinue Bobinitsine avec une pointe d’ironie.

— Et imaginez-vous qu’un petit chien est venu lui manger le nez, oui, oui… comme cela… dit Torogov en se mettant à genoux et en passant sa main sous le