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Page:Dostoievski - La femme d'un autre.djvu/207

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LA CENTENAIRE



I


Je suis sortie de chez moi vers midi. J’avais beaucoup à faire et j’étais bien en retard. Voilà qu’à la porte d’une maison je rencontre une vieille femme, très-vieille, toute décrépite, appuyée sur un bâton. Il était impossible de deviner son âge. Elle était assise auprès de la porte cochère, sur le banc du dvornik. Elle se reposait. J’avais affaire dans une autre maison, à quelques pas de là. J’y entre, et, en sortant, je retrouvai ma vieille assise main-