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Page:Dostoievski - La femme d'un autre.djvu/245

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vieille ; puis d’autres larmes viennent, et il verse un flot de larmes, mon Emelian !… Mais, petit père ! ce fut comme si j’avais reçu un coup de poignard dans le cœur.

Eh ! toi, homme sensible, voilà ce que je n’aurais pas prévu ! Qui aurait cru cela ? Non, pensai-je, Emelian, je vais t’abandonner définitivement. Deviens ce que tu pourras.

Eh bien, monsieur, que vous dire ? la chose est futile et ne vaut pas des paroles… C’est-à-dire, vous n’en donneriez pas deux kopecks hors d’usage. Quant à moi, je donnerais beaucoup, — si j’avais, — pour que cela ne fût pas arrivé. Je possédais, monsieur, une belle culotte, que le diable l’emporte ! une belle culotte de cavalier, bleue avec des carreaux. C’était un pomiestchik qui me l’avait commandée, puis il n’en avait plus voulu, sous