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Page:Dostoievski - La femme d'un autre.djvu/52

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poir définitif ! Il s’affaissa dans son fauteuil…

Pourtant, qu’y a-t-il là d’extraordinaire ?

Il faut remarquer que le fauteuil d’Ivan Andreïtch était tout près des baignoires et juste au-dessous de cette traîtresse loge des secondes galeries : de sorte que, pour ne voir que presque rien de ce qui se passait au-dessus de sa tête, il lui fallait faire les contorsions les plus désagréables. Il s’irritait et s’échauffait comme un samovar. Tout le premier acte fut pour lui non avenu, il n’en entendit pas une note.

On dit que la musique a ceci de bon qu’on peut accorder avec toutes les impressions musicales les sentiments qu’on éprouve : joyeux, on y trouve de la joie, et, triste, de la tristesse. Mais dans les