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Page:Dostoievski - La femme d'un autre.djvu/91

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— Amischka ! Amischka ! criait la dame. Mon Dieu ! que lui font-ils ? Amischka ! Amischka !… Les brigands ! les barbares !… Je me trouve mal…

— Quoi ? quoi ? qu’est-ce ? cria le vieillard en sautant de son fauteuil. Amischka ! Amischka ! Amischka ! psitt ! psitt !… Est-ce que Vaska l’aurait mangée, par hasard ? Il faut fouetter Vaska, mon amie : voilà un grand mois qu’on ne l’a pas fouetté. Je veux consulter là-dessus Praskovia Zakharievna… Mais… qu’as-tu ? Te voilà toute pâle. Eh ! du monde ! du monde !

— Les coquins ! les sauvages ! criait toujours la dame en se renversant sur sa chaise longue.

— De qui donc parles-tu ?

— Mais des gens qui sont ici, là, sous le lit… Ô mon Dieu ! Amischka !…