vamment compliqué d’une vaste composition mais surtout il faut qu’il devienne à moitié fou ; ce sera l’affaire de quelques années passées dans un bagne sibérien. Pour le moment, nous n’avons pas encore « toute la lyre » ; du moins en a-t-on entendu vibrer avec une intensité incomparable la corde la plus humaine, quand on a lu la douloureuse correspondance de Makar Diévouchkine.
Je m’en voudrais de terminer cette préface sans adresser une parole de remercîment aux écrivains dont les précieux encouragements m’ont soutenu dans le cours de mes travaux. Ma traduction de Crime et Châtiment, entre autres, a reçu de la presse un accueil très-bienveillant. À l’exception de M. Philippe Gille, tous les critiques chargés de la bibliographie dans les grands journaux de Paris ont jugé à propos de signaler ce livre, et plusieurs avec éloge. Je dois une reconnaissance particulière à MM. Paul Ginisty, Paul Bourde, Valery Vernier