« Grignier, tes beaux jours sont passés ; ton chemin est large sur l’eau, passe donc ! Tu tapais fort dans ton temps pour abattre les joints ; tu tapais trop fort des fois, tu les défonçais ; mais Joessin t’a défoncé à son tour. »
« Joessin m’a renfoncé les joints deux fois, et puis je les lui ai renfoncés deux fois, on est quitte pour quitte. Alexis Pagé, je suis pas quitte avec toé ; t’a voulu donner des tapettes à mon p’tit Charles, sur la margoulette, l’autre jour ; par dessus le marché t’a donné un coup de pied à mon chien, en disant, comme ça : « chien d’ivrogne, marches-tu ! ton maître boit rien que de l’eau. »
« Alexis, j’ai pas toujours bu qu’de l’eau, et il me reste assez d’cœur dans l’corps pour te montrer si mon maudit poing fait encore sa marque sur un fouillon comme le tien. »
« Viens-y donc. Grignier, viens-y donc ! »
« Jette ton maillet sur le pont. »
« Il est jeté. »
Pendant ce temps-là je voulus ramer à recu-