Il y avait dans ce quatuor quelque souvenir de Malbrough, selon la chanson : l’un portait un grand sabre qu’il déposait dans un coin de la salle du restaurant, le second portait des lunettes bleues, le troisième portait des éperons qu’il faisait sonner sur le parquet et le quatrième lui, ne portait rien, plus que cela, il se portait mal lui-même, étant joliment éméché.
L’un demanda du sel à Joessin.
Please, the salt !
Notre homme fit mine de le chercher, mais dès qu’on lui indiqua le sel du bout du couteau, il passa le sel.
On lui indiqua le poivre, il passa le poivre. Dix minutes s’étaient passées que Joessin n’avait pas encore dit une parole, les nouveaux venus ne connaissaient pas le son de sa voix.
L’idée lui vint de demander du pain, et d’une voix grave il dit :