Page:Doumergue - Discours à la nation française, 1934.djvu/61

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s’augmentant ? Jamais la France ne prendra l’initiative d’une agression. Chacun le sait. Notre attitude et le large désarmement déjà accompli chez nous en sont la preuve éclatante ! Seuls pourraient affecter de douter de nos intentions ceux qui voudraient donner le change sur les leurs. J’espère, mes chers amis, avoir été compris et approuvé sinon par vous tous, du moins par le plus grand nombre.

Un fait est certain : nous remontons la pente, trop lentement peut-être au gré de quelques-uns, mais, après avoir très vite descendu cette pente presque jusqu’à l’abîme, il est naturel que nous ne puissions pas la remonter à une allure très rapide. Malgré notre bon vouloir et nos efforts, notre marche se trouve alourdie et retardée par le poids d’erreurs que nous