Page:Doumergue - Discours à la nation française, 1934.djvu/62

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n’avons pas commises. A la montée, il faut peiner et souffler de temps en temps pour atteindre, sans trop de danger de rechute, le haut de la côte. Une fois là, avec la plaine et l’espace libre devant nous, nous pourrons marcher plus vite. Mais nous n’en sommes pas encore là. Nous y arriverons sûrement grâce à la régularité et à la continuité de l’effort, grâce aussi, je n’en doute pas, au maintien de votre confiance et de celle de vos représentants.

Nous avons tout de même fait un bon bout de chemin depuis le départ. Il me semble qu’on respire un peu mieux au point où nous sommes parvenus en trois mois. De ce point, soit que nous regardions chez nous, soit que nous dirigions nos yeux hors de chez nous, il est indiscutable que d’heureux résultats ont été obtenus.