Tout cela est absurde et souvent bien déplaisant.
Il est aisé de voir quelle part revient à chacun des collaborateurs, et que, du reste, George Sand a fait à peu près tout l’ouvrage. Les paysages, Tarbes, Auch, Nérac, les Landes, autant de souvenirs du fameux voyage aux Pyrénées et du séjour à Guillery chez les Dudevant. Le couvent des Augustines à Paris, avec ses religieuses anglaises et ses pensionnaires appartenant aux plus grandes familles, c’est le couvent où Aurore a passé trois années : nous reconnaissons le cloître, le jardin planté de marronniers, la cellule d’où la vue s’étendait sur la ville et d’où le rêve rejoignait le ciel, ce ciel de Paris vaporeux et riche, comme il est dit dans Rose et Blanche, « le ciel le plus changeant et le plus joli, sinon le plus beau de la terre ». — Mais à ce roman de la vie religieuse est cousu un roman libertin avec orgies, pavillon galant, sofa, historiettes grivoises et saugrenues. C’est la part du collaborateur. Les polissonneries sont de Sandeau.