discerner et d’en éliminer les éléments qui en altèrent l’intégrité. Rousseau appelait Mme de Warens : maman. C’est un homme qui a toujours manqué de goût prodigieusement. George Sand a transporté souvent dans ses romans cette conception de l’amour que nous venons de la voir mettre en pratique. Il nous est bien impossible de n’y pas trouver, en dernière analyse, quelque chose de trouble et de confus qui nous choque.
Il reste à chercher quelle a été sur l’œuvre de George Sand l’influence de cette intimité avec quelques-uns des plus grands artistes de son temps : À Liszt et à Chopin il faut ajouter Delacroix, Mme Dorval, Pauline Viardot, Nourrit, Lablache. Elle a connu par eux le milieu artistique. Plusieurs de ses romans seront des romans de la vie des artistes. Les Maîtres Mosaïstes mettaient en scène la rivalité de deux ateliers. La dernière Aldini, est l’histoire d’un beau gondolier devenu ténor et qui, pour ces deux raisons, tourne la tête des patriciennes. La première partie de Con-