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IX


Douce était en effet demeurée chez sa tante qu’elle aimait beaucoup.

Dame Renaude Gerbaut était la sœur de sa mère ; elle la dorlotait, la gâtait comme sa propre fille et la mignonne régnait sans conteste sur le mas et ses habitants.

Heureusement Douce méritait si bien son joli nom que sa royauté semblait toujours trop courte à ses sujets, à deux pieds et à quatre pattes, que la fermière n’habituait pas d’ordinaire à tant de mansuétude.

Non qu’elle fût méchante, au contraire ; seulement, c’était