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et porta le dernier coup à l’irritation de Molton. L’autre au contraire y allait tout bonnement. La valse finie, il en fit autant que Molton et s’assit auprès de Louise.

Ils parlaient tous deux bien paisiblement quand Molton s’approcha d’eux et remit à Dearbon un de ses gants sans rien dire. Il se leva en s’excusant et entra dans une pièce voisine d’où il fit signe à Molton de le suivre.

— Dites-moi, je vous prie, dit Dearbon, ce que signifie ce que vous venez de faire ? »

— Vous me le demandez ? reprit l’autre arrogamment, sortons et je vous donnerai ample explication. »

— Allons ! je n’y suis pas pour ce soir, sieur chevalier ; la soirée est trop amusante pour la perdre en querelles… à demain matin… »