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passer les frontières ; mais il le faudra à tout prix.

Ta présence me sera absolument nécessaire ; car il est temps de rentrer à l’armée. Et j’attends de ton dévouement que tu me fasses le plaisir de tenir ma place quelque temps, avec l’agrément du gouverneur que j’aurai dès demain.

Adieu donc, et de la promptitude,

Gonzalve.

Trois-Rivières, 30 août 1813.



LETTRE TROISIÈME.

Alphonse de P… à Adolphus Brandsome.


Je ne sais, mon cher ami, où cette lettre vous trouvera. Peut-être vous occupez-vous à compenser votre temps de réclusion par les voyages, peut-être avez-vous repris les armes. Quel que soit le cas, vous n’avez pas oublié