bords du Vardar qui coule à travers la Roumélie et se jette dans l’Archipel après avoir salué la ville de Salonique. Il était temps d’arriver. Ils avaient construit un pont de bateaux et une grande partie de leurs troupes avait déjà traversé le fleuve. Cet endroit fut témoin de mes derniers succès. Je leur fis repasser le fleuve, et en détruisant leur pont, je les forçai d’aller chercher ailleurs un gué plus facile. Il nous fallut alors passer le Vardar pour les surveiller de plus près. Ils avaient à leur tête un général habile qui m’embrouilla de manœuvres adroites, et m’entraina jusqu’à l’autre extrémité de la Macédoine.
Le 15 juillet au soir nous campions près des ruines de Chrisopolis, en pleine sécurité, n’ayant pas vu l’ennemi depuis deux jours. Alpina me suivait partout, partageant mes fatigues