vie était perpétuellement au bout des épées et à la gueule des canons. Je perfectionnai ainsi mes leçons d’escrime et ce fut avec avantage que je retrouvai les plans que je traçais autrefois sur le papier, en dépit de l’ennui et de l’inaction si peu en harmonie avec mon naturel turbulent.
Le printemps ouvrit la campagne avec le sang et la mort. Les Turcs étaient furieux et barbares dans leurs victoires. C’était le moyen de les rendre difficiles. Nos soldats n’attendant aucune faveur en subissant leur joug, faisaient payer cher leur vie. Le sultan d’Iconium investit nos frontières avec une armée de plus de cent mille hommes. Je fus envoyé contre lui avec une poignée de braves. Mais la victoire était déjà lasse de suivre mes pas.
Les ennemis étaient campés sur les