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découvert Alpina. Je me proposais bien de la voir et de lui parler, mais je redoutais le moment de voir combattre mes reproches avec les charmes les plus enchanteurs et surtout les larmes d’une femme. Huit fâcheux événements m’étaient déjà arrivés à cause de ma faiblesse pour ces larmes divinement suppliantes. Je les craignais pour cette raison, beaucoup plus que les armes des Turcs. Quoiqu’il en soit, cinq jours après cette aventure je cherchais la galerie du Vatican. J’avais laissé mon costume grec. Malgré cet incident je fus reconnu de loin. Je vis un homme sur la galerie qui partit avec une célérité ridicule en m’apercevant. Il y était sans doute aposté pour donner avis de ma présence en ces lieux. Car je n’eus pas le temps de traverser la rue que la porte s’ouvrit et qu’un laquais en livrée