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vait à Constantinople en qualité de voyageur. Ce jeune Romain la conduisit où je la trouvai et l’épousa sans qu’elle découvrit ce qu’elle me devait et ce qu’elle se devait à elle même. On sait ce qui arriva depuis. Trois jours après son départ pour la Grèce je reçus d’elle la lettre suivante :
Alpina à Gustave
Naples, ce 12 Mars, 1814.
Je m’arrête à Naples pour suppléer aux moments que tu m’as refusés pour expliquer ma conduite. Maintenant que je m’éloigne à jamais d’un époux que j’ai sincèrement aimé, tant que j’ai vécu avec lui, j’exposerai avec sincérité les motifs et quelquefois le sort qui ont dicté cette conduite. Ce n’est plus avec la méprisable effronterie d’une femme à deux maris que je parlerai. Je suis entrée pour jamais dans la voie des expiations. Je m’y soumets