sensibilité extrême, mon cœur, encore novice dans les secrets du monde, éprouvait les puissantes passions qu’inspirent les charmes d’un sexe enchanteur. Le premier sentiment profond dont il fut atteint fut celui de l’amour. Mais, Alphonse, tu excuseras cette faiblesse quand je t’aurai dit un mot de celle qui en fut l’objet. Comment pourrais-je t’en donner une idée ? Le soleil qui éclaire le monde, le vent léger qui soupire dans la forêt, la sirène qui fend les flots de l’océan n’ont rien qui puisse égaler ses charmes. Dans son état le plus simple, dénuée d’ornements et de parure, ma Louise te paraîtrait unique sur la terre, si tu avais le bonheur d’obtenir un de ses regards.
« Quoique mon cœur ne reçoive pas entièrement ses impressions de la conformance du corps et de la figure ;