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jim harrison, boxeur

L’expression réservée du valet la remplaça.

Ses yeux pétillaient encore, mais, l’un après l’autre, chacun de ses traits reprit en un instant sa froideur ordinaire.

— Je vous demande pardon, sir Charles, j’étais venu voir si vous aviez des ordres à me donner et je ne voulais pas interrompre le récit de ce jeune gentleman, mais je crains bien de m’y être laissé entraîner malgré moi.

— Je ne vous ai jamais vu manquer d’empire sur vous-même, dit mon oncle.

— Vous me pardonnerez certainement, sir Charles, si vous vous rappelez quelle était ma situation vis-à-vis de Lord Avon.

Il y avait un certain accent de dignité dans son langage. Ambroise sortit après s’être incliné.

— Nous devons montrer quelque condescendance, dit mon oncle, reprenant soudain son ton léger. Quand un homme s’entend à préparer une tasse de chocolat, à faire un nœud de cravate, comme Ambroise sait le faire, il a droit à quelque considération. Le fait est que le pauvre garçon était le domestique de Lord Avon, qu’il était à la Falaise royale dans la nuit fatale dont j’ai parlé et qu’il est très dévoué à son ancien maître. Mais voila que mes propos tournent au genre triste, Mary, ma sœur, et maintenant, si vous le préférez, nous reviendrons aux toilettes de la comtesse Liéven et aux commérages de Saint-James.