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Page:Doyle - La Grande Ombre.djvu/79

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accueillir les baisers de Jim avec autant de faveur que les miens.

Puis il la remit à terre.

Je reconnus que cette scène avait été celle de leur séparation, car s’ils avaient fait seulement cent pas de plus, ils se seraient trouvés à portée d’être vus des fenêtres du haut de la maison.

Elle s’éloigna à pas lents, et il resta là pour la suivre des yeux.

J’attendis qu’elle fût à quelque distance. Alors je descendis, mais mon saisissement était tel, que j’étais à peine à une longueur de main de lui quand il passa près de moi.

Il essaya de sourire, et ses yeux rencontrèrent les miens.

— Ah ! Jock ! dit-il, déjà sur pied.

— Je vous ai vu, dis-je d’une voix entrecoupée.

Ma gorge était devenue si sèche que je parlais du ton d’un homme qui a une angine.

— Ah ! vraiment ! dit-il.

Puis il sifflota un instant.

— Eh bien, sur ma vie, je n’en suis pas