Page:Doyle - Le Ciel empoisonné.djvu/27

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intérêt ; c’est ainsi qu’alors ils nous apparurent. Aujourd’hui seulement, quand je regarde derrière moi, j’aperçois leurs rapports avec ce qui allait suivre.

Il fallait, vraisemblablement, que le chauffeur fût un novice ou que la colère eût monté ses nerfs, car, tout le long du chemin jusqu’à la gare, il nous conduisit de façon indigne. À deux reprises, il faillit entrer en collision avec des véhicules aussi fantasques, et je me rappelle avoir fait remarquer à Summerlee que l’art de conduire avait beaucoup baissé à Londres. Nous manquâmes d’aller donner dans un grand rassemblement qui s’était formé autour d’une scène de pugilat. La maladresse de notre chauffeur souleva des cris de colère. Un homme, sautant sur le marchepied, brandit une canne au-dessus de nos têtes. Nous parvînmes à nous débarrasser de lui, mais nous ne respirâmes qu’une fois sortis du Parc, loin de la foule.