Page:Doyle - Le Ciel empoisonné.djvu/26

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de désirer que, moi aussi, j’apporte de l’oxygène. Tenons-nous-en à ce qu’il dit. »

En conséquence, nonobstant toutes les représentations de Summerlee et toutes ses jérémiades, je commandai un tube supplémentaire, qui prit place à côté des autres sur l’automobile, car Summerlee m’avait offert de me porter à la gare de Victoria.

J’allai payer mon taxi : le conducteur me chercha noise sur le prix de la course et m’adressa des injures. Quand, après cela, je rejoignis le professeur, lui-même se querellait furieusement avec les deux hommes qui avaient chargé l’oxygène sur la voiture, et sa barbiche se trémoussait d’indignation. L’un de ces individus l’ayant traité de « vieux cacatoès stupide, » son chauffeur bondit à terre, fou de rage, prêt à relever l’affront, et nous eûmes bien du mal à empêcher une rixe sur la voie publique.

On peut ne voir là que des incidents sans