Page:Doyle - Le Ciel empoisonné.djvu/39

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« Restons-en là, dis-je… Mais quel, quel dommage !

— Vous êtes malade, jeune homme, me répondit lord John. Je vous avais trouvé, à première vue, un air bizarre.

— Vos habitudes ne se sont pas amendées ces trois dernières années, ajouta Summerlee en hochant la tête. Moi aussi, depuis le moment de notre rencontre, j’avais observé chez vous certaines étrangetés. N’égarez pas votre sympathie, lord John. Ces larmes sont purement alcooliques. Cet homme a bu. À propos, lord John, je vous ai traité de coque-plumet. Le mot était peut-être d’une sévérité excessive. Il me rappelle un petit talent burlesque, mais amusant, que je possède. Vous me connaissez comme un savant austère. Croiriez-vous cependant que, dans plusieurs maisons de santé, j’avais acquis naguère une réputation très légitime comme imitateur des bruits de la basse-cour ? Je