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UNE FORTUNE EN DIAMANT


Ouvrant la boîte de cigares, Roxton y puisa et mit sur la table vingt ou trente cailloux raboteux dont la grosseur variait de celle d’un haricot à celle d’une noisette. (Page 123, col. 1)

se trouve être le lendemain du jour de la séance), à neuf heures, le navire ayant Stand Point à dix milles par tribord, quelque chose qui tenait le milieu entre une chèvre volante et une monstrueuse chauve-souris passa au-dessus de lui, fuyant vers le sud-est à une vitesse prodigieuse. Si l’instinct du retour le dirigeait dans la bonne ligne, il n’y a pas de doute que le dernier ptérodactyle européen ait trouvé sa fin quelque part dans l’étendue déserte de l’Atlantique.

Et Gladys, ma Gladys, la Gladys du lac mystique, qu’il faut à présent que je renomme « central », car jamais elle ne recevra de moi l’immortalité !… N’avais-je pas toujours senti chez elle une certaine dureté de fibre ? Même dans l’instant où j’obéissais avec orgueil à son ordre, n’avais-je senti qu’elle était une pauvre amoureuse celle qui poussait son amoureux à la mort ou aux dangers de mort ? Une sincérité envers moi-même dont j’avais beau me défendre, et qui prévalait sans cesse, ne me montrait-elle pas, derrière la beauté du visage, une âme où je discernais les deux ombres jumelles de l’égoïsme et de l’inconstance ? Aimait-elle l’héroïsme, la grandeur, pour leur noblesse propre ou pour ce qu’elle en recueillerait de gloire