Page:Doyle - Les recrues de Monmouth, trad. Savine, 1911.djvu/112

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d'apprêter les marigolds, en usage chez les Lithuaniens.

Quant à moi, j'avoue qu'il me restait une vague réserve à l'égard de ce personnage, et que j'étais résolu à ne pas lui témoigner plus de confiance qu'il ne le faudrait.

Mais pour le moment, il n'y avait qu'une conduite à tenir, qui était de le traiter comme l'ambassadeur de gens amis.

Et moi ? Que devais-je faire ?

Obéir aux désirs paternels et tirer mon épée vierge en faveur des insurgés, ou me tenir à l'écart et voir quelle tournure les événements prendraient d'eux-mêmes ?

Il était plus convenable que ce fut moi qui partît et non lui.

Mais d'autre part je n'avais rien de l'ardeur du zélateur en religion.

Papisme, Église, Dissenters, tous me semblaient avoir leurs bons côtés, mais aucun ne paraissait valoir l'effusion du sang humain.

Jacques était peut-être un parjure, un homme méprisable, mais autant que je pouvais le voir, il était le roi légitime d'Angleterre, et des histoires de mariages secrets, de cassette noire, n'étaient pas de nature à faire oublier que son