Page:Doyle Chien des Baskerville.djvu/221

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comme un chien sur le tombeau de son maître, si je n’avais eu la précaution de le rassurer sur mon sort.

— Et maintenant, qu’allons-nous faire en premier lieu ?

— Causer avec sir Henry… Justement, le voici.

— Bonjour, Holmes, dit le baronnet. Vous ressemblez à un général en chef dressant un plan avec son chef d’état-major.

— Votre comparaison est exacte… Watson me demandait les ordres.

— Je vous en demande aussi pour moi.

— Très bien. Vous êtes invité à dîner ce soir chez les Stapleton ?

— Oui ; vous y viendrez également. Ce sont des gens très accueillants… Ils seront très heureux de vous voir.

— Je crains que nous ne soyons obligés, Watson et moi, d’aller à Londres aujourd’hui.

— À Londres ?

— Oui ; j’ai le pressentiment que, dans les présentes conjonctures, notre présence là-bas est indispensable. »

La figure du baronnet s’allongea considérablement.

« J’espérais que vous étiez venus ici pour m’assister. Quand on est seul, le séjour du château et de la lande manque de gaieté.

— Mon cher ami, répliqua Holmes, vous devez vous fier aveuglément à moi et exécuter fidèlement mes ordres. Vous direz aux Stapleton que nous aurions été très heureux de vous accompagner,