Page:Doyle Chien des Baskerville.djvu/222

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mais que des affaires urgentes nous ont rappelés à Londres. Vous ajouterez que nous comptons revenir bientôt dans le Devonshire. Voulez-vous ne pas oublier de faire cette commission à vos amis ?

— Si vous y tenez.

— Certainement… C’est très important. »

Je vis au front rembruni de sir Henry que notre désertion — il qualifiait ainsi intérieurement notre départ — l’affectait péniblement.

« Quand désirez-vous partir ? interrogea-t-il, d’un ton sec.

— Aussitôt après déjeuner… Nous irons en voiture à Coombe-Tracey… Afin de vous prouver que son absence sera de courte durée, Watson laissera ici tous ses bagages. »

Et, se retournant vers moi, Holmes continua :

« Watson, envoyez donc un mot aux Stapleton pour leur dire que vous regrettez de ne pouvoir accepter leur invitation.

— J’ai bien envie de vous suivre à Londres, fit le baronnet. Pourquoi resterais-je seul ici ?

— Parce que le devoir vous y retient… Parce que vous m’avez engagé votre parole d’exécuter tous mes ordres, et que je vous commande de demeurer ici.

— Très bien alors,… je resterai…

— Encore une recommandation, reprit Sherlock. Je veux que vous alliez en voiture à Merripit house et qu’ensuite vous renvoyiez votre cocher, en disant aux Stapleton que vous rentrerez à pied au château.