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Ils étaient en route pour la gloire.
Cet héroïsme avait transporté notre ami Jean ; l’idée de se faire marin l’avait enthousiasmé.
Il y songeait même sérieusement lorsque Bernadieu, entrant un matin au bureau, s’écria :
— Jean, mon garçon, il y a du nouveau !
— Quoi donc, mon colonel ?
— Nous partons.
— Pour où ? demanda Jean pâle d’émotion.
— Pour l’armée de Sambre-et-Meuse.
L’enfant sursauta.
— Oh ! s’écria-t-il, quel bonheur !
— Oui ; je suis désigné depuis ce matin pour commander une brigade et je t’emmène. Tu as juste vingt-quatre heures pour faire tes adieux à Cathe-