Page:Driant, Histoire d’une famille de soldats 1, 1901.djvu/175

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— Merci, mon petit Jean !…Merci ! lui dit simplement Jolibois. Je m’en souviendrai…

Il s’en souvint ; car le lendemain — Kehl étant en notre pouvoir — Jolibois lit son rapport à Bernadieu qui, lui-même, rendit compte de l’action d’éclat de notre petit ami au général Moreau.


Bravement il se défendait à coups de sabre.

— Ça, c’est superbe ! dit ce dernier. Et tu dis qu’il n’a que seize ans ! C’est superbe !

Il fit venir Tapin, le complimenta devant son état-major, et, séance tenante, lui fit coudre sur la manche ses premiers galons. Jean était maintenant brigadier des hussards !

Vous pensez s’il en fut fier ! Qui de vous ne l’eût été à sa place ?