Page:Driant, Histoire d’une famille de soldats 1, 1901.djvu/203

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Quand il en descendit, il fut grondé par Belle-Rose pour sa témérité ; mais Haradec, son nouvel ami, le reçut dans ses bras et l’embrassa.

— Tu es un rude petit gars, dit-il ; tu mériterais d’être Breton.

— Et toi tu serais digne d’être Parisien, riposta Jean riant.

Cependant on était parti de Toulon depuis vingt jours et personne ne connaissait encore le but de l’expédition. On savait seulement, par le mot de Bonaparte, parlant du yatagan des Arabes,


Tapin grimpait comme un chat aux échelles de corde et était toujours prêt à rendre service.